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 La religion et la réincarnation

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Gothiqua
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Gothiqua


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MessageSujet: La religion et la réincarnation   La religion et la réincarnation EmptyLun 21 Mar - 13:24

Religions hindouiste et bouddhiste


La théorie de la réincarnation repose sur sur la croyance en l'immortalité de l'ame, entité spirituelle qui ne meurt jamais et quitte le corps pour se retrouver sous une forme animale, végétale ou humaine.
Dans les religions hindouiste et bouddhiste, les âmes enchaînent les existences humaines ou animales.
En Afrique, on considère souvent que l'individu renaît dans le groupe de parenté ou le clan qui était le sien auparavant. Selon les cultures orientales influencées par l'hindouisme et le bouddhisme, les circonstances dans lesquelles l'individu se réincarne sont le fruit de ses actions, pensées et émotions passées - le but final étant la libération du cycle des renaissances (moksba ou nirvana) que seul l'être humain peut atteindre, ses facultés de libre-arbitre et de discrimination étant alors suffisantes pour lui permettre un développement conscient. Dans cette perspective, il est dit que certains animaux particulièrement « héroïques » peuvent accéder « plus rapidement » à l'état d'être humain.


Plusieurs existences


La notion d'une entité autonome possédant la faculté d'animer plusieurs existences successives est une croyance très ancienne. Elle avait la faveur des philosophes grecs de l'Antiquité, Pythagore et Platon parmi les plus illustres.Plus connus sont le Bouddhisme et l’Hindouisme, qui ont perpétué l’idée de réincarnation jusqu’à nos jours.

Cette croyance en une ressuscitation beaucoup plus rapide que ne l'indique la thèse chrétienne, qui impose d'attendre le jour du jugement dernier, fut réintroduite en Occident vers le milieu du XIXè siècle. En France, son précurseur le plus célèbre fut Allan Kardec, le " pape " du spiritisme, dont les théories adaptées au christianisme connurent un vif succès.

Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s'empêcher penser au dalaï lama dont tout le monde a retenu qu'il est l'incarnation actuelle du premier dalaï lama. Pour le bouddhiste et l'hindouiste la réincarnation n'est pas le but suprême. Ce serait plutôt, sinon une sanction, une nouvelle mise à l'épreuve permettant à l'individu de se purifier davantage. À l'instar du christianisme, dont les dix commandements servent de référence à une existence vertueuse, ces religions conditionnent la libération de la roue des incarnations successives (Samsara), qui correspond à la délivrance finale (Nirvana pour le bouddhiste et Moksha pour l'hindouiste), aux qualités du karma, le bilan des actes des vies antérieures.

En Grèce au 7ème et 6ème siècle avant Jésus Christ, l'orphisme, doctrine théologique admettaient l'immortalité de l'âme. L'âme impure était soumise à des réincarnations successives
Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à des vies antérieures : " Jésus dit alors: Je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre " (Saint Mathieu, XI, 11-15). " En vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît à nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu "(Saint Jean III,3) Au sujet d'un aveugle de naissance, Jésus, qu'on interrogeait sur les raisons cette cécité, : "Ce n'est pas lui ni ses parents qui ont pêché…." (Saint Jean, IX-3) Rappelons-nous que jusqu’en l’an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mis à l’index après le concile de Constantinople, simplement parce-que, dit-on, le concept de la réincarnation gênait l’impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !) et ne voulait pas accepter qu’elle puisse être d’un rang inférieur dans une vie future. Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème.
Dans le Zohar : " Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ". La Kabbale affirme que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au 13e siècle, les cathares disaient : "Nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans". Le concept de la réincarnation Il est intéressant de par son idée de justice immanente. Il permet aussi de comprendre et d’accepter les pires épreuves. Mais malgré les preuves qui s'accumulent, la Réincarnation a beaucoup d'adversaires, car, depuis des siècles, on nous a répété qu'on ne disposait que d'une seule vie pour gagner le Paradis, sinon l’Enfer vous ouvrait toutes grandes ses portes. Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ? A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d'autres vies, d'autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner la chance de les corriger ?

Si l'on se projette beaucoup plus en arrière dans le temps il apparaît qu'il n'y a, en tout et pour tout, que deux consciences en mesure de se réincarner : celles du couple parental origine. Et en remontant d'un cran encore, on en viendrait même à penser que c'est la seule conscience du Créateur qui se perpétue dans le genre humain depuis le premier jour.

La nouvelle incarnation d’une âme sur terre dépend du degré d’évolution acquis dans les vies passées. « La Renaissance est une affirmation que l'on doit ranger parmi les affirmations primordiales et essentielles de l'Humanité » Carl G. Jung


Le Dalaï Lama


Dans le cadre du bouddhisme tibétain, aussi appelé lamaïsme, le postulat de la réincarnation détermine le mode de désignation du futur Dalaï Lama et de certains dignitaires. La réincarnation s'y vérifie par la résurgence dans un nouveau corps, celui d'un tulkou, de certaines des vertus les plus remarquables d'une éminente personnalité disparue depuis peu. Les tulkous bénéficiaient d'un statut particulier et faisaient l'objet d'une vénération liée à l'importance du personnage dont ils étaient censés être la réincarnation. À l'heure actuelle on compte encore plusieurs centaines de tulkous reconnus par les autorités religieuses. Cette reconnaissance se fonde parfois sur une procédure d'enquête similaire à celle qui est mise en oeuvre dans la recherche de la réincarnation du Dalaï Lama.

Lors du décès de leur guide spirituel, une cohorte de moines karma-pa se met en quête de l'enfant dans le corps duquel le défunt Dalaï Lama s'est réincarné. Cette quête s'inspire généralement des directives d'un oracle d'État (une sorte de sorcier-magicien), ou suivre les indications faites par le cadavre du Dalaï Lama : orientation du regard ou de la main, dernières paroles. Ce n'est qu'après un interrogatoire serré et divers tests, au cours desquels l'enfant doit par exemple identifier d'anciens compagnons ainsi que des objets lui ayant appartenu dans sa vie précédente, qu'il sera reconnu comme la réincarnation du Dalaï Lama. Commencera alors pour lui une longue formation destinée à en faire le chef suprême du bouddhisme tibétain ; homme des plus accomplis, particulièrement au plan spirituel.

Source: http://www.outre-vie.com/croyancereligion/reincarnation/religionsetreincar.htm
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