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 La réincarnation selon Ian Stenvenson

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Gothiqua
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Gothiqua


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MessageSujet: La réincarnation selon Ian Stenvenson   La réincarnation selon Ian Stenvenson EmptyLun 21 Mar - 13:27

Le plus grand spécialiste mondial en matière de réincarnation est sans nul doute le professeur lan Stevenson. Canadien d'origine, il vit aux États-Unis où il enseigne la psychiatrie à l'Université de Virginie.

Dans son livre, hélas épuisé, Vingt cas suggérant la réincarnation (Editions Sand), Stevenson souligne que les témoignages de réincarnation sont beaucoup plus fréquents en Asie (Inde, Sri Lanka, Birmanie, Thaïlande), en Afrique de l'Ouest et parmi les tribus indiennes d'Amérique du Nord. Sur ce dernier continent, il a relevé 250 cas chez les Indiens contre 150 seulement chez les « blancs » (à noter qu'il n'a identifié que 30 cas en Europe).

Pour Stevenson, la fréquence des cas en Asie est fiée au fait que les hindouistes et les bouddhistes croient en la métempsycose, c'est-à-dire en la transmigration d'une même âme dans plusieurs corps successivement. Stevenson a par ailleurs étudié des cas de phobies (par exemple la peur de l'eau) se manifestant chez les nouveau-nés. Ainsi, des enfants ayant refusé de se baigner dès leur plus jeune âge, lui ont affirmé, dès qu'ils purent parler, être morts noyés. Enfin, Stevenson a longuement travaillé sur les traces de naissance apparaissant sur l'épiderme de bébés: grains de beauté, zones de peau sans pigmentation ou sans pilosité. Il a constaté qu'un tiers des enfants disant se souvenir d'une vie antérieure sont porteurs de traces de naissance qu'ils affirment être des blessures reçues lors de leur vie précédente. Stevenson a pu vérifier le dossier médical des personnes mortes dont les enfants disaient être la réincarnation : dans 20% des cas, il a découvert une concordance parfaite entre les traces de naissance et les blessures . À la demande du professeur Stevenson, le cas d'Engin Sungur est réexaminé par le psychologue Jurgen Keil en 1994. Sur 22 déclarations d'Engin relatives à sa vie précédente, 17 sont exactes et seules 5 n'ont pu être confirmées.



Hypothèse



Au cours des années soixante Ian Stevenson rassembla quantité de témoignages en faveur de l'hypothèse de la réincarnation. Stevenson considère ces cas comme suggérant la réincarnation, rien de plus; tous présentent des points faibles, aucun d'eux ne met en évidence la preuve formelle de la réincarnation. Sa seule conclusion est la nécessité d'approfondir l'étude de cas analogues. La vingtaine de cas d'enfants présentés dans son livre ne constitue qu'un mince échantillon d'une collection de mille deux cent cas à l'époque. Les enfants conservent et expriment mieux des souvenirs d'un hypothétique vécu antérieur.

Le nombre des cas de réincarnation est plus élevé dans certains pays : Inde, Sri Lanka, Birmanie, Brésil, Alaska, Liban... tiendrait surtout de ce que les récits des enfants y sont mieux tolérés.

Stevenson rejette toute possibilité de fraude; en vertu de la mise en scène qu'aurait imposé la concordance de très nombreux témoignages et du fait de l'absence d'un mobile qui justifierait l'intérêt d'une telle fraude.

Les caractéristiques de la réincarnation ;
La journaliste Hélène Renard a effectué une analyse méticuleuse du travail de Stevenson a identifié sept critères de classement :
désir de retrouver l'ancienne famille,
affirmation répétée d'une autre identité,
habitudes, comportements, réactions similaires à celles du défunt,
malformations congénitales ou marques de naissance,
talents, aptitudes insolites, connaissances particulières,
connaissances historiques, érudition,
reconnaissance de lieux ou de gens.



Les manifestations - La xénoglossie



Le cas de Svarnlata, née le 2 mars 1948 à Shahpur dans la famille Mishra, souligne, entre autres faits étonnants, Cette aptitude insolite qu'est la xénoglossie, mais aussi la capacité rare de se remémorer plusieurs incarnations antérieures. Vers l'âge de trois ans et demi Svarnlata prétendit avoir vécu auparavant à Katni, une ville située à plusieurs centaines de kilomètres. Sa famille d'alors, à laquelle elle restait d'ailleurs très attachée par la pensée, se nommait " Pathak ".
Guidé par les affirmations de Svarnlata un enquêteur découvrit ces Pathak et vérifia quelques-unes des informations fournies par la fillette au sujet de ses " parents d'autrefois ". Ils avaient bien perdu une fille, Biya, mais c'était en 1939, dix ans avant la naissance de Svarnlata. Celle-ci se souvenait effectivement qu'après la mort de Biya, dont elle avait habité le corps, elle avait vécu une autre incarnation de 1939 à 1948. Le souvenir de cette réincarnation intermédiaire, qui précède donc sa vie actuelle dans la famille Mishra, est un fait assez rare selon Stevenson. Elle s'appelait alors Kamlesh et habitait à Sylhet, en Assam, où elle serait morte à l'âge de neuf ans.

En raison de problèmes géographiques et politiques (Sylhet se trouve maintenant au Bengladesh) aucune enquête ne put être menée sur place afin de vérifier les souvenirs de cette vie antérieure. Ce qui est fort dommage car c'est justement au cours de celle-ci que Svarnlata aurait appris les danses et les chants bengali qu'elle interprétait depuis l'âge de cinq ou six ans. La disposition qu'elle manifestait pour la danse traditionnelle du Bengale, mais aussi pour sa langue, est un fait plutôt insolite puisque les Mishra ignorent tout du bengali et des coutumes propres à cette région. Ils ont toujours vécu au Madhya Pradesh, ainsi que Svarnlata bien sûr, où l'on ne parle que l'hindi. Voici un passage dans lequel Stevenson évoque les inexplicables aptitudes de la jeune fille :

Svarnlata chantait et dansait en même temps, l'un n'allant jamais sans l'autre. C'est comme si elle avait appris simultanément chant et danse, ne pouvant les séparer. Le professeur P. Pal le croyait. Lors d'une entrevue avec Svarnlata et sa famille en 1963, il observa " qu'elle avait des difficultés à se souvenir des mots si elle n'exécutait pas les danses. " Elle fut capable de danser et de chanter de la sorte jusqu'en 1971, date à laquelle elle accepta gracieusement de me donner une représentation. Bien qu'incapable de comprendre les paroles, je fus très impressionné par sa voix et par son talent chorégraphique. Son père qui m'accompagnait, déclara que c'était en tout point identique à sa première démonstration, bien des années auparavant. Svarnlata n'avait rien oublié ! Le professeur Pal observa la représentation de manière bien plus approfondie, puisqu'il m'écrivit que " les airs semblaient être justes et les attitudes convenables et séduisantes. " (Svarnlata rejoua trois fois pour lui afin qu'il puisse transcrire les chants).
Le professeur Pal qui est originaire du Bengale identifia ces chants comme étant du bengali et il apprit, lorsqu'il retourna chez lui au Bengale occidental, que deux d'entre eux provenaient de poèmes de Rabindranath Tagore. Le troisième chant, lui aussi sans conteste en bengali, était un poème mineur inconnu du professeur Pal.



Des talents exceptionnels


Certains réincarnés interrogés par Stevenson disaient bénéficier de talents caractéristiques d'une prétendue personnalité antérieure. Ce que confirmaient les familiers en précisant que ces talents évoquaient indéniablement un trait spécifique de la personnalité d'un proche défunt. Trait singulier quelquefois comme pour ce petit brésilien féru de couture, Paulo Lorentz, qui présentait lui aussi cette inversion de sexe estimée peu fréquente par Stevenson. La personnalité réincarnée en Paulo était l'une de ses soeurs, la défunte Emilia. Celle-ci, particulièrement douée pour la couture l'avait pratiquée avec génie. Après son décès aucune de ses quatre soeurs, qui montraient un goût très modéré pour ce genre d'ouvrage, ne l'avait jamais égalée. En revanche, Paulo, leur jeune frère, outre une exceptionnelle précocité, témoignait dans ses premières années d'une dextérité comparable à celle d'Emilia : " Les témoins, nous dit Stevenson, s'accordent pour trouver extraordinaires non seulement son intérêt et ses aptitudes, mais aussi une réelle habileté naturelle. Par la suite, alors que sa personnalité commençait à gagner en virilité, son aptitude pour la couture cessa de se développer, si bien qu'arrivé à l'âge adulte il était beaucoup moins compétent que ses soeurs. Le point important à prendre en considération est la spontanéité précoce de ses dons pendant sa toute petite enfance. "

La présence d'une aptitude précoce identique à celle qu'un parent avait manifesté de son vivant est moins surprenante, bien entendu, de la part d'un enfant de même sexe. Il n'est pas rare, alors, que la virtuosité dont font preuve certains de ces enfants amène l'entourage à y répondre, en conformité avec les croyances locales, par la réincarnation ou par la re-naissance. Ainsi, en Alaska, Corliss Chotkin, prolongement supposé de la personnalité de son grand oncle Victor Vincent, Tlingit de pure souche, possédait une habileté remarquable dans la mécanique ; activité dans laquelle excellait son grand oncle. Et tout comme lui Corliss possédait l'âme d'un marin :

Victor Vincent aimait le bateau et la vie sur l'eau. (...) Il se montrait très compétent devant les bateaux et leurs machines. Corliss, lui aussi, appréciait l'eau ; il avait exprimé le souhait de parcourir le monde en bateau. Il se montra également très doué pour le maniement et les réparations de moteur. Il apprit tout seul, sans leçons, à les mettre en marche. Ce talent n'était pas hérité de son père qui ne connaissait rien aux moteurs et donc n'y touchait pas, tandis que Corliss réparait facilement un moteur cassé.



Des stigmates inexplicables



Quelques-uns des enfants examinés par Stevenson présentaient des marques sur la peau ou étaient affligés de malformations congénitales décrites comme des stigmates en relation avec leur vie passée. Ils étaient supposés correspondre, plus ou moins nettement d'ailleurs, à des blessures, cicatrices ou autres particularités physiques que le parent dont l'enfant se disait la réincarnation aurait présenté de son vivant, voire, s'agissant de blessures mortelles, aux derniers instants de sa vie.

Lorsque les stigmates sont visibles dès la naissance n'y a-t-il vraiment d'autre choix que d'invoquer la réincarnation ou, pour les plus sceptiques, le pur hasard ? Ne pourrait-on envisager, dans certains cas, l'hypothèse d'une autosuggestion maternelle, largement inconsciente, d'une grande efficacité sur le foetus ? Il est tentant de conjecturer sur ces questions. Là n'est pas notre propos, mais nous retiendrons malgré tout que les certitudes des proches qui en appellent à la réincarnation d'un parent défunt, arguant de la réalité des stigmates, reposent la plupart du temps sur des éléments discutables. Que ce soit à propos de la localisation de ces marques singulières ou de leur véritable conformité avec celles que portait la personne décédée.

Le cas de Ravi Shankar, un petit indien, est néanmoins intéressant car on y trouve nombre d'autres éléments en faveur de l'hypothèse d'une vie antérieure. Stevenson affirme par exemple qu'il fut capable de reconnaître les hommes qui le tuèrent, à l'âge de six ans, lorsqu'il s'appelait Ashok Kumar. Témoignage tout à fait extraordinaire car les vérifications indiquèrent que ses allégations étaient fondées : les faits se déroulèrent exactement de la façon dont il les avait relatés. Il se souvint que ses meurtriers l'exécutèrent à l'arme blanche et, entre autres mutilations, le décapitèrent.

Dans son existence actuelle son corps conservait ce qui pouvait apparaître comme un stigmate de cette affreuse blessure : " Sa mère certifia qu'il avait une marque rectiligne en travers du cou, semblable à la cicatrice d'une blessure faite par un grand couteau. Elle déclara s'en être aperçue pour la première fois quand son fils avait trois ou quatre mois. C'était apparemment congénital. Quand Ravi Shankar parlait du meurtre, il attribuait cette trace sur son cou aux blessures du crime. Au fur et à mesure qu'il grandissait, celle-ci changeait de place. En 1964, elle était en haut de son cou, juste au-dessous du menton, et s'était quelque peu estompée. "

Le cas de Corliss Chotkin Junior, dont il fut question plus haut, évoque également le phénomène des stigmates. Son grand-oncle, Victor Vincent, avait annoncé à sa nièce, environ un an avant sa propre mort, qu'il reviendrait sous les traits de leur futur enfant. On notera en passant que cet exemple pourrait être interprété dans le cadre de la précédente hypothèse d'une autosuggestion maternelle.

" Je vais revenir, je serai votre prochain fils. J'espère que je ne bégaierai pas autant que maintenant. Votre fils aura des cicatrices. " Il enleva alors sa chemise et lui montra une cicatrice dans le dos, provenant d'une opération subie quelques années plus tôt.

Dix-huit mois environ après la mort de Victor Vincent sa nièce mettait au monde un garçon, Corliss Chotkin, qui portait effectivement deux marques sur le corps de même forme et, grosso modo, au même emplacement que son grand-oncle décédé. Très tôt, dès qu'il fut en mesure de se faire comprendre, il reconnu et nomma différentes personnes qui composaient l'entourage du vivant de celui-ci.

Stevenson ajoute que " Victor Vincent bégayait beaucoup et il avait exprimé le voeu de moins bégayer dans sa nouvelle vie. Corliss bégayait énormément dans sa jeunesse et cela dura jusqu'à ce qu'il suive, à l'âge de dix ans, un traitement avec un orthophoniste. Il n'avait plus de défaut de prononciation lorsque je l'interrogeai. "

Enfin, le cas de Wijeratne au Sri Lanka, ne manque d'intriguer lui aussi. Il présente à sa naissance, en 1947, une nette difformité au niveau du thorax et au bras droit ; ce que sa famille interprète comme une conséquence karmique. Dans ce témoignage on relève que la réincarnation intervient assez tardivement, près de 19 ans après le décès, contrairement à la norme énoncée par Stevenson.

Le père le Wijeratne nota également certaines ressemblances avec son frère défunt, Ratran Hami. Wijeratne avait comme lui le teint mat alors que ses autres frères et soeurs avaient plutôt la peau claire. Son père, observant d'autres similitudes de physionomie entre son fils et son frère, déclara à sa femme : " Mon frère est de retour. " Celle-ci ne semble pas avoir prêté grande attention à cette remarque et aucun des deux ne fit le lien entre la difformité du garçon et Ratran Hami.

Vers l'âge de deux ans, deux ans et demi, Wijeratne commença à marcher autour de la maison en parlant tout seul. Son comportement intrigua sa mère qui écouta ses propos. Elle le surprit en train de dire que son bras était difforme parce qu'il avait tué sa femme dans sa vie précédente. Il cita de nombreux détails en rapport avec un crime dont elle n'avait, jusqu'alors, jamais entendu parler. Elle questionna son mari et H. A. Tileratne Hami confirma l'exactitude de ces propos : son jeune frère avait été exécuté en 1928 pour avoir assassiné sa femme.

Le père de Wijeratne tenta de dissuader son fils de parler de sa vie antérieure. Pourtant l'enfant persistait, souvent seul, en un sombre monologue, ou se confiait à des personnes qui le questionnaient sur son bras. Il fit un récit circonstancié du meurtre, de l'arrestation et de l'exécution de Ratran Hami, donnant avec réalisme d'abondants détails (...). Selon la mère de Wijeratne, il racontait ses souvenirs par bribes. Elle ne releva pas de circonstances extérieures qui pussent susciter ses récits sur la vie de Ratran Hami.



Analyse



L'analyse, il faut bien l'avouer, aucun des éléments dont nous venons de prendre connaissance ne démontre de manière indiscutable la réalité de la réincarnation. Si cela avait été le cas il est évident que nul à ce jour ne l'ignorerait. En dépit de l'estime que l'on a pour l'auteur de ce considérable travail, l'ambiguïté y est la règle. Pourtant, selon les dires de Stevenson lui-même, nous avions affaire aux cas les plus pertinents. Rendons-lui toutefois justice d'avoir précisé, dès l'introduction de son ouvrage, que ces cas présentaient tous des faiblesses. D'ailleurs, on aura noté que bien des indices signalés par le sujet ou par ses proches (talents exceptionnels, stigmates, bégaiement) n'avaient pu être vérifiés par Stevenson en personne. Le plus souvent ils avaient disparu ou s'étaient nettement estompés. D'autrefois, le constat avait été effectué par un tiers. De plus, les témoignages sont relativement anciens, remontant parfois à plusieurs décennies, et leur fiabilité s'en trouve d'autant plus entamée. Cela étant, aucune explication ne parvient vraiment à dissiper l'impression d'étrangeté que l'on ressent devant l'ensemble des témoignages. De là à convaincre..
La prudence impose donc de classer les précédents phénomènes au rang des curiosités encore inexpliquées. Ils laissent toute la place au doute quant à la croyance en la réincarnation et, par contrecoup, ne participent guère à soutenir l'hypothèse d'une forme de survie de la conscience. De ce fait ils ne sauraient non plus servir la cause des expériences de mort imminente. Mais à la méthode de prospection en terre lointaine, effectuée par Stevenson auprès des enfants " réincarnés ", s'oppose une autre voie d'exploration : celle des souvenirs d'une existence antérieure ramenés au jour sous hypnose.



Les vies antérieures sous hypnose



La régression hypnotique est un phénomène observé pour la première fois en 1954. Bridie Murphy, une jeune femme d'intérieur américaine, se mit à parler, sous hypnose, comme si elle vivait dans l'Irlande du 19e siècle. Depuis, des hypnothérapeutes comme Arnall Bloxham ont fait «régresser» de nombreux patients à une vie antérieure et ont enregistré les résultats sur magnétophone. Bien qu'il soit parfois étrangement difficile de faire le bilan des données fournies par la régression, beaucoup d'histoires sont remarquablement exactes et parfaitement plausibles.

La régression hypnotique dans des vies passées, les souvenirs spontanés de certains enfants, selon lesquels ils auraient été une autre personne, la mémoire lointaine de quelques adultes, des expériences de « déjà vu » sont autant de phénomènes qui indiquent que la réincarnation est quelque chose de possible. Nombreuses sont les personnes qui croient que nous devons nous soumettre à plusieurs vies différentes sur terre, jusqu'à ce que nous ayons atteint la perfection de l'âme. Certains prétendent que tous les êtres ne sont pas réincarnés, mais qu'il nous est impossible de comprendre les règles qui gouvernent le processus de sélection impliqué dans ce phénomène. Le docteur lan Stevenson, de l'université de Virginie, aux États-Unis, a mené une enquête approfondie afin de prouver que la réincarnation existait. Il a réuni des centaines de cas de vies passées et a abouti à la conclusion qu'un « homme rationnel peut croire à la réincarnation, car il en existe des preuves ».

Cependant, pour la plupart des gens, une telle conviction reste uniquement une affaire de croyance. Au début, des chercheurs consciencieux qui désiraient prouver la réincarnation utilisèrent l'hypnose pour aider les sujets à retourner au temps de leur vie antérieure (...). Malheureusement, leurs résultats, bien qu'encourageants n'ont pas été très concluants ; d'une manière générale, ils ont été décevants en raison principalement de la difficulté de contrôler l'accès du sujet à des informations contenues dans la personnalité antérieure
Le sujet sous hypnose est conditionné dans le bain d'une vie antérieure. A son subconscient de se dépêtrer avec les paramètres qu'on lui a dictés. Il ne se remémore pas les événements passés, il les invente en fonction de ce qu'on lui suggère.

La fiabilité de l'hypnose elle-même est en question. Peut-on obtenir des informations sûres dans cet état de conscience ?
Le plus grand coup porté à l'encontre de la croyance en la réincarnation est liée à la croissance des populations.

Alors, que penser ?



Le comte de Rochas



C'est à un officier de l'armée française, le colonel Albert de Rochas d'Aiglun (1837-1914), que l'on doit la première approche méthodique sur la régression hypnotique dans les vies antérieures. Cet officier supérieur, de surcroît administrateur de l'École Polytechnique, procéda dès la fin du siècle dernier à une série de régressions expérimentales sur quelques volontaires ne parvint jamais à fournir le moindre argument permettant de vérifier la réalité des existences antérieures vécues par les volontaires qu'il hypnotisait.

Source: http://www.outre-vie.com/croyancereligion/reincarnation/Stevenson.htm
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