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 les NDE et le sacré!

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stimata
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stimata


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MessageSujet: les NDE et le sacré!   les NDE et le sacré! EmptyLun 2 Nov - 13:12

pareil, je remets un texte pour l'instant que j'ai trouvé et alimenter le domaine de la NDE!
cela est basé sur les travaux sur le phenomene!
ce texte est de Monsieur Eric RAULET


Une abscence d’études

Les NDE alimentent régulièrement les débats, y compris en France. Très souvent, les questions tournent autour des mécanismes du cerveau, des drogues ou autres hallucinations. Questions légitimes s’il en est. Qu’en est-il au juste des études religieuses sur ces expériences ? Les NDE ouvrent largement les portes de recherches sur la spiritualité sans que l’on sache exactement comment les franchir. Et c’est sans aucun doute toutes ces incertitudes qui ont généré un tel silence des religieux sur ce sujet.

Histoire étonnante d’expériences oubliées de tout un pan de la recherche. Experts en religions, théologiens conservent un mutisme qui interpelle. Pourquoi un tel silence ? L’histoire des églises traditionnelles et les expériences qu’elle ont accumulées ne peuvent-elles pas apporter leur éclairage sur des expériences où se cottoient « Amour », « Lumière » et « Connaissance », où se produisent des changements de valeurs profonds ? Nous avons recueilli un témoignage exceptionnel, celui d’un prêtre catholique. Il nous fait part de son expérience personnelle de NDE, et de ses réflexions. Un nouveau témoignage pour une ouverture d’esprit.

Dossier ouvert à tous, croyants comme incroyants. Pour démontrer que des T.R.E.I. peuvent échapper en partie à un certain type de recherches, au risque de devenir le monopole d’un autre. Au risque de perdre une dimension non négligeable de ce phénomène.

« Arrivée devant cette grande lumière blanche, c’est l’émerveillement en même temps que l’étonnement. Ce brouillard était très très blanc, intense et lumineux et enveloppant. Au même moment, je sens une présence près de moi, très grande, protectrice, très importante, et surtout je ressens un amour qui enveloppe tout mon Etre et me remplit d’un immense bonheur, inconnu jusqu’alors, qui me comble totalement. Les mots sont insuffisants pour décrire cette sensation... Je me sens “ bien accueillie ” et très heureuse. Jamais je n’avais connu ce sentiment de parfait bonheur, de paix. Puis, étant entrée plus avant en traversant la lumière blanche, presqu’aussitôt, je comprends des choses importantes à une allure incroyable, concernant l’Univers, des domaines scientifiques auxquels je ne m’étais pas trop intéressée jusqu’alors. Je n’ai pas le temps de m’interroger, les réponses arrivent instantanément. (...) En même temps, je sens toujours la grande présence protectrice qui m’accompagne et je suis comme une naine ou un tout petit enfant parmi toute cette grandeur. Mais je suis aimée, protégée. Je ressens aussi de l’humour près de moi, devant ma stupéfaction, mon émerveillement, ma petite personne. J’ai pris conscience à ce moment que cet amour n’existait pas sur terre. (...) En même temps, j’ai vu ma vie se dérouler, avec mes erreurs, mes imperfections, les effets de mon comportement sur les autres et ce qu’ils ressentaient alors. Je devais revenir pour continuer mon chemin en évoluant, en me conduisant, en essayant de comprendre les autres et surtout en ne les jugeant pas. Je devais développer en moi l’Amour afin de pouvoir le donner, en étant plus tolérante. »

Témoignage d’Hélène

LES NDE : DES EXPERIENCES « SPIRITUELLES » ?

Cette dimension de la NDE, qui revient régulièrement dans les témoignages du monde entier, a fait l’objet d’analyses de psychologues. Le cerveau, dans un état extrême, produirait ce genre d’hallucinations d’ordre mystique. Mieux, une drogue, la kétamyne, provoquerait des effets identiques à une NDE lorsqu’on l’injecte dans le corps humain (voir notamment Sciences et Vie de novembre 1997). Mais ces hypothèses ne suffisent pas à tout expliquer, à commencer par la possibilité pour le témoin de « voyager » hors de son corps et de décrire des endroits éloignés. Mieux. Comment répondre avec notre connaissance actuelle face à des témoignages de NDE d’aveugles de naissance et capables de décrire ce qu’ils ont « vu » ! Enfin, une drogue peut-elle provoquer des effets aussi durables que la NDE ?

L’ensemble de ces questions soulèvent d’autres interrogations, celles-là beaucoup plus à l’écart des bistouris. Les NDE ne ressemblent-elles pas aux expériences décrites par des mystiques ? N’est-il pas frappant, en comparant quelques-uns de ces récits, de relever des similitudes ? Illustration avec ce témoignage de Saint Thérèse d’Avilla :

« La différence est si grande entre la lumière qui frappe nos yeux et celle qui brille dans ce séjour où tout est lumière qu’il n’y a pas de comparaison à établir. La clarté du soleil ne semble plus ensuite que laideur. Non, l’imagination la plus subtile est incapable de se peindre, de se représenter cette lumière telle qu’elle est (...) Les sens se trouvent dans une telle jouissance et une telle suavité qu’il est impossible d’en donner l’idée. »

POUR DES ETUDES THEOLOGIQUES :

Les expériences mystiques possèdent un certain nombre d’ « identités remarquables » qui ressemblent beaucoup aux NDE. Les nombreuses études menées par des experts sur le mysticisme ne pourraient-elles pas éclairer ces expériences « sauvages » contemporaines d’illumination ? C’est la question que ce pose un théologien aujourd’hui, lequel n’a reçu que peu de réactions :

« Quand on compare ces expériences avec ce que nous lisons dans le Nouveau Testament, on est frappé par un certain nombre de coïncidences. On peut d’abord se demander si Paul n’aurait pas éprouvé au moins une fois dans sa vie une telle expérience. Il nous dit lui-même, en 2Co 1, 9-10, qu’il a été près de mourir : « Vraiment, nous avons porté en nous-mêmes notre arrêt de mort, afin d’apprendre à ne pas mettre notre confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts. C’est lui qui nous a délivrés d’une telle mort et nous en délivrera. » Voici alors ce qu’il écrit dans cette même deuxième lettre aux Corinthiens (12, 1-4) :

Il faut se glorifier ? (Cela ne vaut rien pourtant) eh bien ! J’en viendrai aux visions et aux révélations du Seigneur.

Je connais un homme dans le Christ qui, voilà quatorze ans - était-ce en son corps ? Je ne sais ; était-ce hors de son corps ? Je ne sais, Dieu le sait -... cet homme-là fut ravi jusqu’au troisième ciel.

Et cet homme-là - - était-ce en son corps ? était-ce hors de son corps ? Je ne sais, Dieu le sait - je sais qu’il fut ravi jusqu’au paradis et qu’il entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme de redire.

Paul a conscience d’avoir en quelque sorte quitté son corps, comme dans les expériences faites aux portes de la mort. Il est ravi jusqu’au troisième ciel et il entend là des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme de redire, comme dans le quatrième stade desdites expériences.

On pourra discuter ce rapprochement auquel nous ne donnons pas plus d’importance qu’il n’en mérite. Plus important pour nous est le thème de la lumière : il domine les quatrième et cinquième stades des expériences. Non seulement l’homme entre dans un monde de lumière, mais il a conscience de devenir lui-même lumière. Or lorsque Paul est terrassé sur le chemin de Damas, il est entouré de lumière, une lumière qui est le Christ lui-même. Lorsqu’il veut nous décrire la nature des ressuscités, il les compare à l’éclat lumineux des étoiles (1 Co 15, 40-42). Tout le monde eschatologique sera transformé en « gloire » (Rom 8, 18-23), cette gloire qui n’est rien d’autre que la lumière même de Dieu qui transforme les hommes. De même lorsqu’il décrit la Jérusalem messianique, Jean, l’auteur de l’Apocalypse, écrit : « Et la ville n’a pas besoin du soleil ni de lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine et l’Agneau est son flambeau » (Ap 21, 23).

Et cette lumière est pénétrée d’amour, c’est l ’expérience majeure de ceux qui sont « presque morts ». Or saint Jean nous donne deux définitions de Dieu dans sa première lettre : « Dieu est lumière » (1, 5) et « Dieu est amour » (4, 8.16).

Nous aussi, au terme de notre vie terrestre, nous serons accueillis par le Dieu-Lumière et par le Dieu-Amour. » Marie Emile BOISMARD (« Faut-il encore parler de Résurrection ? » Editions du Cerf, 1995)

A LA RECHERCHE DU SACRE :

Les NDE nous invitent, sans le moindre doute, à engager des recherches sous l’angle du « sacré », avec le même discernement que pour d’autres types d’analyses. Cette voie nous permettrait de chercher à « comprendre » ce que recouvrent les NDE, et de saisir leur éventuel sens, ce en quoi les sciences ne peuvent répondre. C’est bien là la démarche de base pour engager une réflexion sur l’aspect spirituel de ces expériences :

« Quand on parle de spiritualité, le premier réflexe de l’homme contemporain est de partir de lui-même et d’étudier ces états intérieurs (...) Le personnage qui a l’initiative et ce, en dépit des apparences, depuis le début, ce n’est pas nous, c’est Dieu. Ce n’est pas d’abord l’homme qui est en quête de Dieu, c’est Dieu qui est en quête de l’homme. » (La spiritualité ; Que sais-je ?)

Pour tous ceux qui croient en l’existence de Dieu (et quelque soit leur religion), les NDE sont des expériences qui interpellent. Peut-on parler de « grâces », de « révélations », d’ « expériences religieuses » ? Les premières études que nous avons effectuées légitiment de telles interrogations :

« Le théologien, pour discerner l’authenticité d’une révélation, n’a pas à établir que l’événement est exempt de caractères psychiques naturels. Les révélations ne sont pas des miracles au sens strict ; elles ne supposent pas nécessairement une intervention spéciale de Dieu qui suspende le jeu des lois psychologiques. Dieu peut se servir, comme moyen de communication, des possibilités latentes de l’imagination, de l’intelligence et du subconscient projetées dans le domaine trans-subjectif, objectivées. Naturel par son mécanisme psychologique, le phénomène serait seulement surnaturel par l’impulsion de la grâce opérante qui met en mouvement ce mécanisme, et n’est pas scientifiquement constatable parce que d’un ordre absolument spirituel. » (Dictionnaire de spiritualité)

« La grâce constitue sans doute dans la vie humaine un facteur gratuit, imprévisible, dont aucune étude psychologique ne peut mesurer l’influence. D’autre part, il est indiscutable que la nature et la grâce ne constituent pas en nous deux réalités : il y a entre elles continuité et concordance, tout don naturel de Dieu, pour inattendu qu’il soit, reste mystérieusement « adapté » à l’âme qui le reçoit. » (G. Thibon)

CORRESPONDANCES AVEC DES RELIGIEUX :

La dimension spirituelle des NDE offre l’occasion d’une rencontre remarquable avec le monde religieux, que l’on soit croyant ou non. Les débats qui s’en suivent sont du même discernement que ceux que l’on retrouve parmi les scientifiques. Présence de Dieu ou non, ONDES ne cherche pas à imposer une vérité mais à encourager les femmes et les hommes qualifiés dans toutes les disciplines à se sensibiliser à des T.R.E.I. excetionnels par leur nombre, par leur étendue et par leur profondeur. Certaines personnalités religieuses l’ont bien compris (à commencer par celles appartenant au Comité d’Honneur et de Parrainage de ONDES). Illustrations :

"J’ai pris le temps de lire votre dossier. Il m’a confirmé dans le sentiment que vous aviez cerné de manière intéressante la question. Vous touchez de fait dans les Expériences de Mort Imminente un des points limites et frontières de la théologie. Le monde de l’expérience mystique, spirituelle, religieuse est en effet un lieu où confluent les problèmes de relations entre la nature et la surnature, le psychologique, le physiologique et le spirituel, le rêve et la réalité, l’expérience social et son discours social, etc. Mais la NDE est un fait. Et il est donc légitime et bon de l’étudier à partir de chacune des sciences humaines mais aussi à partir de la théologie. Comme première étape vous pourriez résumer votre dossier en un article de revue qui pourrait susciter des réactions en retour : c’est en effet dans le jeu de l’échange avec les différentes sensibilités et les différents points de vue que l’on peut affiner sa propre approche..." (Père Jean VERNETTE Vicaire général de l’Evéché de Montauban ; Responsable National "Pastorale et Sectes")

"J’ai accepté deux fois de participer à des débats sur ces NDE, ce qui m’a demandé de m’informer et m’a permis de rencontrer des personnes ayant chacune vécu une NDE (...) J’ai encouragé des théologiens à s’engager dans cette voie (...)Je pense comme vous que les NDE méritent d’être prises au sérieux, et que ceux qui les ont vécues méritent d’être écoutés attentivement. Une lecture religieuse de tels phénomènes serait souhaitable, j’en conviens pleinement avec vous (...) La voie d’une recherche acceptable dans l’Eglise catholique me parait donc celle-ci : discerner la qualité et la valeur, au regard de l’Eglise catholique, de quelques NDE, selon les règles et les critères qui sont, à mon avis, bien énoncés par le Dictionnaire de Spiritualité (...) Je suis, pour le peu que j’en connaisse, persuadé que ce travail de discernement ferait apparaître, dans certains cas, que la NDE a représenté une expérience religieuse profonde, intense, pleinement compatible avec l’enseignement de l’Eglise catholique. D’après ce que j’en sais, un tel travail ferait sans doute apparaître, pour autant que l’homme puisse l’affirmer, que pour certaines personnes la NDE a été l’occasion d’une rencontre en vérité de Dieu tel que le confessent les chrétiens. Je ne connais cependant personne qui se soit soumis à un tel discernement (...) Ce qui serait le plus utile pour une lecture religieuse, c’est une appréciation des fruits à la fois par les personnes ayant vécu une NDE et par des hommes spirituels ayant un jugement sûr..." (Père Patrick VERSPIEREN, Théologien ; il a réalisé des études sur l’accompagnement des mourants et représenté l’Eglise catholique à l’émission télévisée "Savoir Plus" sur les NDE)

UN TEMOIGNAGE EXCEPTIONNEL :

Ces premières réflexions, émanant de représentant de l’Eglise catholique, laissent envisager des débats sérieux de la part de tous les représentants des religions traditionnelles, lesquels refermeraient la porte à tous les autres, manipulateurs peu scrupuleux, sectes, etc..

Le silence des théologiens ne serait donc que provisoire. On veut bien le croire. Mais pour le rompre, il est nécessaire qu’un événement particulier se produise afin d’engager une véritable réflexion sur le sujet. Cet événement, ONDES le crée avec le concours d’un prêtre catholique. Cet homme, qui a souhaité conserver l’anonymat, a bien voulu confier son expérience de NDE. C’est un témoignage tout à fait exceptionnel que nous vous offrons ici, en raison de l’origine d’un tel récit, et de l’aspect particulier que prend l’expérience relatée dans l’existence d’un homme qui a choisi, par vocation, de consacrer sa vie à Dieu. Que chacun , croyant ou non, médite sur ce témoignage avec l’esprit de tolérance indispensable pour une compréhension élargie de ectte énigme. Et que le Père X soit chaleureusement remercié pour la confiance qu’il nous fait en nous confiant son récit .

« Je souffre, depuis l’enfance’ d’une grave maladie qui m’a conduit bien des fois à l’hôpital en urgence et j’ai dû subir plusieurs interventions chirurgicales importantes. Je vais bientôt avoir cinquante ans.

C’est à la suite d’une de ces opérations, il y a dix ans, que j’ai connu une première expérience de sortie hors du corps. Me trouvant aux soins intensifs, sous assistance respiratoire, la douleur étant devenue tellement insupportable que je me suis retrouvé sur la « potence » de mon lit d’hôpital. Cela m’est arrivé plusieurs fois de suite. Je n’en ai alors parlé à personne, doutant de la réalité de ce qui s’était passé.

Deux ans parès, une nouvelle intervention, pour les mêmes raisons, s’est extrêmement mal passé, et j’ai dû rester une semaine aux soins intensifs. Un soir, alors que j’étais très mal, je me suis de nouveau retrouvé en train de me balader sur la potence de mon lit, mais cette fois avec une reprise de conscience beaucoup plus forte de ce qui se passait. Je réalisais tout à fait que je m’étais dédoublé et que c’était mon corps que je voyais, au-dessous de moi, dans le lit, un visage d’une blacheur cadavérique, transpirant, les cheveux collés au front. J’ai dû faire un effort pour revenir dans ce corps ; cela ne me disait rien et je suis ainsi sorti et rentré plusieurs fois, comme dans un ascenseur, le faisant en quelque sorte cosnciemment. Je me sentais de plus en plus mal. Il devait être très tard dans la soirée.

Tout à coup - cela m’a fait très peur - je me suis retrouvé en train de me promener, comme un oiseau, sur la barre d’appui de la fenêtre de ma chambre, de l’autre côté de la vitre, donc, suspendu au-dessus du vide. Je me rappelle très bien avoir regardé en bas et ne pas avoir eu le vertige, ce qui était très insolite pour moi. La fenêtre était fermée ; j’étais donc à l’extérieur mais je voyais très bien l’intérieur de la chambre, la lampe de chevet étant allumé, et ma « carcasse » sur le lit !

Je me suis dit : « Ce ne peut pas durer comme ça ! Est-ce que je reviens ou est-ce que je ne reviens pas ? » J’avais comme l’impression d’avoir le choix. Je me suis mis à réfléchir. Des tas de pensées différentes se bousculaient : je n’avais pas envie de retrouver la douleur en réintégrant mon corps ; d’un autre côté, je souhaitais continuer mon travail, etc... Mais, en même temps, j’avais parfaitement conscience que si j’allais plus loin dans cette expérience, un retour en arrière ne serait plus possible, que j’allais vers quelque chose de tellement beau - qui m’attirait tellement - que je ne pourrais plus revenir, que ce serait irréversible. Tout cela a dû se passer en quelques secondes, mais j’avais perdu toute notion de temps ou d’espace, tout en restant parfaitement conscient. Au même moment, la porte de ma chambre s’est ouverte. Je pouvais voir la lumière du couloir mais je ne voyais pas encore qui allait entrer. J’ai été pris de panique en me disant que l’infirmière allait trouver mon cadavre ! Cela me faisait mal au coeur pour elle. Est-ce que c’est cette dernière pensée qui m’a fait revenir ? Je n’en sais rien. La porte était en train de parler avec quelqu’un dans le corridor, comme si on me laissait encore quelques instants pour réfléchir à ce que je devais faire ! « Est-ce que je reviens ; est-ce que je ne reviens pas ? » La porte s’est complètement uoverte et j’ai réalisé que j’étais de retour dans mon lit.

J’ai eu conscience d’être rentré dans mon corps par le thorax. Mais ce n’est pas évident : il faut se REHABILITER ! Il me semblait rentrer dans une sorte de pyjama-combinaison d’une pièce et, lorsque l’infirmière est entrée, j’avais l’impression de ne pas l’avoir complètement « enfilé », de ne pas être au bout des bras ni des jambes ! C’est difficile à décrire ! Bref, je n’étais pas « réajusté » dans mon habit.

Elle a dû voir à ma tête qu’il s’était passé quelque chose. Elle m’a dit : « Ca ne va pas ? » Et, là aussi, il me semble que cela s’est décidé en une fraction de seconde. J’avais le choix de lui dire ou pas ce que je venais de vivre et je me suis mis à parler. Il me semble que rien n’aurait pu m’arrêter mais, en même temps, je me disais que j’étais fou, qu’elle allait se moquer de moi, appeler le médecin, etc... J’étais encore dans un état second. Je m’entendais raconter et, en même temps, je prenais conscience de mon récit au fur et à mesure, comme si un film se déroulait. Là encore, c’est difficile à décrire.

Elle m’a écouté, vraiment écouté, jusqu’à la fin. Je lui ai dit qu’on allait me prendre pour un fou, que j’avais peut-être rêvé. Je ne savais plus. C’est elle qui m’a aidé. Elle m’a dit qu’elle connaissait, que c’était tout à fait normal, que je n’étais pas le seul à avoir eu ce genre d’expérience, que ce n’était pas un rêve. Grâce à elle, je me suis immédiatement senti « normal ». J’ai alors tout à fait repris conscience et me suis souvenu de mon expérience précédente, deux ans avant, et la lui ai également raconté. C’est alors que j’ai pris conscience que j’étais complètement « en place » dans mon corps. Je m’ »habitais » de nouveau complètement jusqu’au bout des doigts et des pieds ! J’étais de nouveau complètement là avec une certaine paix. Je ne peux pas dire si j’étais content ou pas content d’être de nouveau là, mais j’étais en paix. Et cela, malgré la souffrance que j’avais totalement retrouvée en même temps que mon corps.

J’ai encore fait plusieurs semaines d’hôpital avant de rentrer chez moi. Je n’ai pas parlé de cette expéreince au médecin ; je n’avais confiance. Quant à cette infirmière, je l’ai revue à plusieurs reprises mais je n’avais pas envie d’en reparler - je l’ai fait juste une fois - et elle a respecté mon silence. Pour moi, grâce à elle, tout était en place ; j’avais été compris et il n’y avait pas de problème à ce niveau. La réaction positive de cette infirmière m’avait confirmé l’authenticité de ce que j’avais vécu. Pour moi, aujourd’hui, c’est quelque chose de réel, que j’ai touché du doigt.

Alors, bien sûr, ce n’est pas quelque chose que je raconte à tout le monde. Cette expérience, je ne l’ai pas étalée, je la garde pour moi, elle me nourrit. Il m’arrive quelquefois de la partager avec des gens qui me racontent leur propre expérience ; je ne vais pas faire l’étonné ! Cela a évidemment aiguisé en moi un intérêt certain pour ce sujet ; j’ai lu depuis plusieurs livres sur la question. Aujourd’hui je suis heureux si mon témoignage, que vous avez bien voulu recueillir, peut rendre service.

Dans le concret de ma vie, je me suis engagé à fond dans l ’accompagnement des mourants et je pense que mon propre vécu est loin d’être étranger à cet engagement. Mon expérience m’a donné une force, une colonne vertébrale, et m’aide énormément dans ce domaine. Je n’ai jamais plus approché quelqu’un en fin de vie de la même façon, ni quelqu’un dans le coma.

Plus intimement, cela a certaienement changé ma façon de prier, ma relation avec les gens en général et avec les défunts, en particulier. Pour moi, mes parents décédés sont vivants et je leur parle. C’était quelque chose que je vivais déjà avant, mais ça l’a affermi, ça l’a agrandi. Dans les situations difficiles, je les appelle à l’aide et je perçois très bien leur aide ; elle est tangible. Je ne veux pas dire que je vis avec les morts mais ils sont très proches. Mon expérience m’a permis d’aiguiser ma relation avec eux.

Sur le plan de ma foi ; j’ai pu expérimenter plus fort l’Eucharistie. Cela veut dire que, chaque fois que je communie, que je reçois le corps du Christ, je ressens la communion avec tous ceux que j’aime. C’est difficile à traduire cela en mots, mais j’ai un sentiment d’UNITE avec tous à ce moment-là, vivants et morts. Ils sont là avec le Christ, en moi.

Quant à ma foi en la Résurrection, cette expérience n’a fait que renforcer pour moi ce qui est une évidence. Je n’avais pas de doutes à ce sujet, sinon mon engagement de prêtre, et ma vie même, avec tous ces moments difficiles, n’auraient pas de sens. Cela m’a confirmé de façon toute simple qu’il y a autre chose et que cet autre chose est beaucoup mieux que ce que nous vivons ici. Cela ne m’a pas posé de grandes questions métaphysiques.

Face à ma propre mort, tout cela ne veut pas dire que je ne vis pas de moments de panique en pensant à la souffrance par laquelle il faudra peut-être passer. Mais c’est seulement cette souffrance qui m’angoisse. La mort elle-même, ou plutôt ce qui vient après, ne me fait absolument pas peur. J’ai ressenti au moment de mes deux expériences, à deux années décart, la même impression indéfinissable de bien-être, de « plénitude », et cela je ne pourrai jamais l’oublier. »
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