Les NDE ou expérience de mort imminente sont-elles une manifestation purement clinique d’un cerveau en fin de vie, ou se rattache t-elle au contraire à un véritable phénomène paranormal ou spirituel ? Le Monde de l'Inconnu, vous livre des arguments en réponse aux différents médias traditionnels sur ce sujet aux frontières du paranormal et de la science restés encore sans réponses pour beaucoup de scientifiques du corps médical.
NDE : le point ...
Fin juin 2006, on a vu sur France 2 lors du journal télévisé de 20 heures, une séquence sur les NDE à l’occasion de ce colloque de Martigues. 3 “expérienceurs” connus ont brièvement apporté leur témoignage : Philippe Labro, Xavier Rodier, et Jean Morzelle. La commentatrice a posé la question : “crise mystique” ou hallucinations ? On aurait aimé un petit commentaire explicitant pourquoi il ne peut en aucun cas s’agir d’hallucinations, et l’on aurait aimé entendre, à la place de « crise mystique », la formulation : s’agit-il d’indices témoignant de la survie de la conscience après la mort ? On ne peut pas demander, à une non-spécialiste, d’employer des formulations adéquates, mais ce manque d’exactitude est néanmoins révélateur d’un certain état d’esprit... On connaît, à ce propos, le dogme qui prévaut dans nos sociétés matérialistes à connotation scientifique : la pensée est l’expression du cerveau, et sans cet organe, il n’y a pas de conscience possible. Tout phénomène étrange telle qu’une NDE ne peut donc s’expliquer, pour les “rationalistes”, que par des composantes chimiques ou neurologiques. La majorité des psychiatres, neurologues, spécialistes des neurosciences font donc intervenir les hallucinations et diverses théories psychologiques pour éradiquer la composante spirituelle sous-jacente au phénomène. Pour ceux qui connaissent les phénomènes médiumniques et en particulier les expériences extracorporelles, la nature des NDE semble pourtant évidente : il s’agit de témoignages qui constituent autant d’indices (à défaut de preuves) de la survie de la conscience après la mort ; c’est en tout cas ma conviction.
Pin Van Lommel : un scientifique qui s’interroge
Pas de consensus scientifique autour des NDE
Le numéro d’août 2006 de « Science et Vie » contient un dossier sur la mort, rédigé par 4 auteurs : Philippe Chambon, Jean-Jacques Perrier, Nicolas Revoy et Caroline Tourbe. A l’intérieur de ce dossier, il y a un encadré relatif aux NDE. L’auteur de ce dernier ne cite pas le colloque de Martigues qui vient de se dérouler, mais assène en quelques lignes un petit cocktail d’interprétations matérialistes de son choix. L’investigation scientifique, écrit-il, ne résoudra sans doute jamais complètement le mystère des NDE, mais « est-ce une raison pour y voir un phénomène surnaturel ? ». Or, les NDE, considérées comme des aperçus de l’au-delà, sont aussi naturelles que tout ce qui existe. Attribuer le qualificatif de « surnaturel » à ce qui impliquerait une survivance après la mort est ridicule. Si l’après-vie existe, elle est aussi naturelle que la vie tout court ! L’auteur écrit aussi que « plusieurs résultats récents semblent confirmer que les NDE ne seraient en fait qu’un ‘‘tour de passe-passe’’ que le cerveau se jouerait à lui-même ». On notera la prudence des propos (« semblent », « ne seraient », « se jouerait »), et nous allons constater que cette conclusion n’est pas valide.
Pin Van Lommel : un scientifique qui s’interroge
C’est un médecin néerlandais qui a publié en 2001 un article dans la prestigieuse revue « The Lancet », article où il relatait que sur 344 patients victimes d’un arrêt cardiaque dans 10 hôpitaux du pays, 12% affirmaient avoir vécu une NDE. L’auteur du texte de Science et Vie écrit que la rareté du phénomène pose une question : « si les NDE sont la conséquence physiologique d’un manque d’oxygène dans le cerveau, automatique lorsqu’un arrêt cardiaque se produit, pourquoi n’y a-t-il pas plus de patients pour en témoigner ? ». En outre, voici ce qu’a par ailleurs précisé Pin Van Lommel. Cette source, puisée dans un numéro de Sciences et Avenir, donne le pourcentage de 18% d’“expérienceurs” :
« Ce qui est troublant, c’est que ce pourcentage de 18% est beaucoup trop faible pour s’accorder avec l’explication scientifique actuelle ! Si l’EMI est un phénomène physiologique, causé par un manque d’oxygène dans le cerveau, toutes les personnes dans le coma devraient plonger dans cet état. Or, ce n’est pas le cas. Ce chiffre ne peut pas davantage se satisfaire de l’explication psychologique, c’est-à-dire la crainte de la mort. A cause de la soudaineté de l’attaque, seulement un faible pourcentage de patients s’est rendu compte de ce qui lui arrivait et a pris peur. Il y a là un mystère ». Pin Van Lommel pose alors une nouvelle question :
« Est-ce que le cerveau ne pourrait pas être une sorte de poste récepteur, comme la radio, pour la conscience et la mémoire ? De la même façon que ce que vous percevez en ce moment n’est pas en vous. Ce sont des ondes électromagnétiques qui sont rendues visibles et audibles pour vos organes sensoriels. Cela expliquerait pourquoi tous les patients de notre étude cliniquement morts - EEG plat, aucune activité du cortex, pupilles fixes et dilatées, perte des réflexes -, ont pourtant fait état d’une conscience totalement claire et de sensations très bien définies. ».
En d’autres termes, Pin Van Lommel va dans le sens d’une explication spiritualiste des NDE, la conscience pouvant s’exprimer en dehors du cerveau. Et l’analogie du poste de radio (ou de télévision) avec le cerveau est exactement la mienne !
ceci est un article que j'ai trouvé sur la NDE! au plasir de vous lire!
